Voir les citations avec "prostitution"

prostitution

nf (pro-sti-tu-sion ; en vers, de cinq syllabes)
  • 1Abandonnement à l'impudicité. Vous leur immolez donc l'honneur de Théodore, à ces dieux dont enfin la plus sainte action N'est qu'inceste, adultère et prostitution ? [Corneille, Théodore et Héraclius] On ne peut lire sans étonnement les honneurs qu'il fallait à Vénus, et les prostitutions qui étaient établies pour l'adorer. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] La prostitution publique des femmes à Babylone, non-seulement autorisée par les lois, mais commandée par la religion même dans une certaine fête. [Rollin, Histoire ancienne]

    Lieu de prostitution, maison de débauche. On alarme sa pudeur [d'Agnès] en la traînant dans un lieu de prostitution et de honte. [Massillon, Panég. Agnès.]

  • 2 Fig. Vil abandon qu'on fait des choses morales. La prostitution de la justice, des lois. Une lâche prostitution de la conscience. [Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 60] Le duc de Gesvres avait ajouté, sur son compte, toutes les prostitutions qui se peuvent proférer. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 3 Terme de l'Écriture. Abandonnement à l'idolâtrie.
  • rechercher