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prétexter

vt (pré-tèk-sté)
  • 1Prendre pour prétexte. Son dégoût de la cour pourrait, sur un message, S'excuser par caprice et prétexter son âge. [Corneille, Oedipe] Le pape Clément VIII, du nom d'Aldobrandin, originaire d'une famille de négociants de Florence, osa prétexter que la grand' mère de César d'Este n'était pas assez noble. [Voltaire, Pol. et lég. Les droits des hommes, Ferrare.]
  • 2Cacher sous un apparence spécieuse. Sa femme.... prétextait ses allées et venues Des soins divers de cet économat. [La Fontaine, Féronde.]

REMARQUE

D'après Chifflet, Gramm. p. 98, prétexter n'est pas un bon mot Pourtant il est employé par Corneille, et paraît s'être formé au commencement du XVIIe siècle.

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- HIST. XVIe s. Nonobstant qu'ils n'eussent grand soing de la gloire et honneur de Dieu, ne mesmement du bien public, ains seullement d'asseoir leur propre ambition et avarice, toutefois pretexans faucement le grand zele... [Marnix de Sainte-aldegonde, le Compromis des nobles, p. 19] (Pretexer est formé immédiatement du latin praetexere.)

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