purification
nf (pu-ri-fi-ka-sion ; en vers, de six syllabes)
- 1Action de séparer des corps naturels leurs impuretés. La purification des métaux.
Action de débarrasser une substance quelconque de toutes les matières qui lui sont étrangères. La purification du sang.
- 2Purifications légales, les cérémonies par lesquelles on se purifiait dans la loi de Moïse.
Les purifications légales des Israélites étaient utiles pour la santé et pour les moeurs
. [Fleury, Moeurs des Israél. t. XIII, 2e part. p. 140]La purification extérieure est appelée dans l'Écriture sanctification
. [Fleury, ib. p. 141]Cérémonie des Juifs suivant laquelle une femme qui avait mis au monde un garçon demeurait renfermée pendant quarante jours, et pendant quatre-vingts si c'était une fille, après lesquels elle allait faire ses offrandes au temple.
Chez les chrétiens, fête en l'honneur de la Vierge, qui se soumit, comme les autres femmes, à la cérémonie légale de la purification, après ses couches. La Purification de la sainte Vierge.
Quand on parle de la fête même, on met un p majuscule. La fête de la Purification. Après la Purification.
- 3Se dit de pratiques religieuses de propreté usitées dans diverses religions.
Leurs purifications superstitieuses [des philosophes néo-platoniciens], enfin leur contemplation qui s'évaporait en vaines pensées, et leurs paroles aussi peu solides qu'elles semblaient magnifiques, imposaient au monde
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Il m'est survenu des affaires qui m'ont empêché de faire ma purification ; vous savez que je ne puis entrer dans la mosquée sans avoir rempli ce devoir
. [Comte de Caylus, Cont. orient. Hist. du portefaix, Oeuv. t. VIII, p. 178, dans POUGENS.] - 4Action du prêtre à la messe qui, après avoir pris le sang de Notre-Seigneur, prend du vin dans le calice. La messe était presque dite ; on en était à la purification.
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