pérorer
vi (pé-ro-ré)
- Discourir longuement et avec prétention.
Il [l'enfant] va folâtrer par la chambre et me laisse pérorer tout seul
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Il [un candidat à la députation] présida des réunions, donna des dîners, écrivit des circulaires, intrigua, cabala, pérora
. [Ch. de Bern. Un homme sér. § IV]Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
Activement.
L'abbé Raynal est fort mal à son aise partout où il ne pérore pas colonies, politique et commerce
. [Diderot, Lettres à Sophie Voland]
REMARQUE
On a dit pérorer quelqu'un, ce qui n'est pas usité : Envoyer principalement des femmes avec des couronnes civiques au-devant des soldats du camp de Vincennes, et les pérorer avant qu'ils n'arrivent aux barricades, BABOEUF, Pièces, I, 18.
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PÉRORER.V. a. Ajoutez : Ce roi qui va pérorer le perroquet perché sur le haut d'un pin ; cela n'est pas d'un goût bien exquis
. [Chamfort, Notes sur les Fables de La Fontaine, X, 12]
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