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révolte

nf (ré-vol-t')
  • 1Soulèvement contre l'autorité établie. Par le droit de la guerre il fut toujours permis D'allumer la révolte entre ses ennemis. [Corneille, Nicomède] Magas, gouverneur de la Cyrénaïque et de la Libye, ayant levé l'étendard de la révolte contre Ptolémée, son maître. [Rollin, Histoire ancienne] Lorsque Auguste avait les armes à la main, il craignait les révoltes des soldats, et non pas les conjurations des citoyens. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence] Ce qui dans un temps est une entreprise de héros, devient dans d'autres une révolte de séditieux. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] De tous ceux que Marie [d'Angleterre] fit exécuter vifs dans les flammes, il n'y en eut aucun qui fût accusé de révolte ; la religion faisait tout. [Voltaire, ib. 136]
  • 2 Fig. Il se dit d'un trouble moral comparé à une révolte. Je crains ce dur combat et ces troubles puissants Que fait déjà chez moi la révolte des sens. [Corneille, Polyeucte] Tu sens une révolte en ton coeur mutiné Contre la patience où tu l'as condamné. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] Les révoltes du coeur. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]
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