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réfugier (se)

vpron (ré-fu-ji-é), je me réfugiais, nous nous réfugiions, vous vous réfugiiez ; que je me réfugie, que nous nous réfugiions, que vous vous réfugiiez
  • 1Se retirer en lieu de sûreté. Elle se vit, douze jours après, contrainte de prendre la fuite pour se réfugier en France. [Bossuet, Oraisons funèbres] Le malheureux prince [Prusias], abandonné de tous ses sujets, se réfugia dans un temple, où il fut tué par des soldats qu'avait envoyés Nicomède. [Rollin, Histoire ancienne] Alexandre III se réfugie en France, asile naturel de tout pape ennemi d'un empereur. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]

    Fig. La pudeur s'est enfuie des coeurs, et s'est réfugiée sur les lèvres. [Voltaire, Cant. des cant. Précis.] Julie [d'Étanges] est restée dans le monde, elle se réfugie en secret auprès de Dieu. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

  • 2 Fig. Avoir recours. Il se réfugie dans des subtilités, dans des mensonges.
  • 3 vt Mener en un refuge. Je vins réfugier mes dieux pénates sur cette côte déserte, où je ne trouvai que des terres incultes. [Fénelon, Télémaque]
  • 4Donner asile (en ce sens il n'est usité qu'en langage historique). Ceux qui dans ce cas [le meurtre d'un maître] réfugiaient un esclave pour le sauver étaient punis comme meurtriers. [Montesquieu, L'esprit des lois]
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