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réparé, ée

part. passé (ré-pa-ré, rée) de réparer
  • 1Qui a été remis en bon état. Une maison réparée.

    Fig. Étrange agitation d'un homme qui s'attendait à voir l'Église réparée, et qui la voit prête à tomber par les moyens qu'on avait pris pour la rétablir. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Par ce sage écrivain [Malherbe] la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. [Boileau, L'art poétique] Il est étonnant.... que notre langue, à peine corrompue, se soit vue réparée. [La Bruyère, I] Tu verras ma victoire étendre ton empire, Le monde réparé, tes ennemis en deuil, L'enfer lâchant sa proie, et la mort au cercueil. [Delille, Paradis perdu]

  • 2Dont on s'est dédommagé. Les pertes de l'État sont réparées ; le cardinal fait la paix avec avantage. [Bossuet, Oraisons funèbres]
  • 3Pour quoi satisfaction a été donnée. Une courte erreur, réparée par de longs services. [Bossuet, Oraisons funèbres] Des fautes si sincèrement reconnues, et, dans la suite, si glorieusement réparées par de fidèles services. [Bossuet, Oraisons funèbres]
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