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rétabli, ie

part. passé (ré-ta-bli, blie) de rétablir
  • 1Remis dans son premier et bon état, en parlant des personnes. Ainsi voilà M. de Maisons, jadis en disgrâce, tout rétabli. [Patin, Lettres choisies] On croit que Quanto [Mme de Montespan] est toute rétablie dans sa félicité. [Sévigné, 26 août 1676] Comme nous [Louis XVIII], rétabli après vingt ans d'exil et la mort de son père, il [Charles II] déclara.... [Courier, Pièce diplomatique.]

    Il se dit aussi des choses. Sa faveur [de Mazarin], attaquée par tant d'endroits, est si hautement rétablie, que tout devient faible contre elle. [Bossuet, Oraisons funèbres] Un trône indignement renversé et miraculeusement rétabli. [Bossuet, Oraisons funèbres] J'ose croire que l'Astrate de Quinault, le Scévole de du Ryer, l'Amour tyrannique de Scudéry, bien rétablis au théâtre, pourraient faire de prodigieux effets. [Voltaire, Sophon. Épît.]

  • 2Il se dit de la santé. Quel dommage que vous prodiguiez vos inquiétudes pour une santé toute rétablie, et qui n'a plus à craindre que le mal que vous faites à la vôtre ! [Sévigné, 333]

    Remis en santé, en parlant des personnes. Je me flatte qu'il est bien rétabli, puisqu'il m'a écrit de sa main. [Voltaire, Correspondance]

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