réfection
nf (ré-fè-ksion ; en vers, de quatre syllabes)
- 1Action de refaire, de remettre à neuf. Les frais d'exploitation d'un chemin de fer, y compris les dépenses de réfection.
Terme de charpentier de marine. Se dit du travail fait à un mât à huit pans sur une hauteur d'environ 30 mètres.
- 2Réparation d'un bâtiment (terme vieilli).
Il a plu à notre Sauveur, qui a établi son Église, qu'il y eût toujours quelques réfections à faire dans le corps du bâtiment
. [Bossuet, Oraisons funèbres] - 3Dans les couvents, repas.
Mangez et buvez ce qui est convenable pour votre réfection
. [Le P. Simon Mars, Myst. du roy. de Dieu, p. 451, dans POUGENS.]Il ne songe à prendre sa réfection, que lorsqu'il sent que la nuit approche
. [Bossuet, Panégyrique] - 4 Familièrement. Ce qui suffit, pour le boire, le manger, le dormir. Manger sa réfection.
Lorsqu'on ne dort pas sa réfection
. [Molière, La princesse d'Élide] - 5Rétablissement des forces non-seulement par le repos, mais aussi par la nourriture.
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RÉFECTION.1Ajoutez :
Il se dit aussi en chirurgie. Les réfections sous-périostées
. [Journal officiel]
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