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répit

nm (ré-pi ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des ré-pi-z agréables ; Palsgrave, p. 23, dit que respit est prononcé sans s)
  • Relâche, délai, surséance. Ce créancier ne donne aucun répit à son débiteur. Mes douleurs ne me laissent pas un instant de répit. Selon ces calculs, l'empire papal devrait être tombé en 1620 ou 1653 ; or il est encore, et il a quelque répit. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] Prenant les deux lieues qui me restaient à faire pour un répit, je me réjouis de ce qui m'eût désolé dans un autre temps. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]

    Lettres de répit, ou, simplement, répit, lettres que le roi accordait quelquefois à un débiteur pour suspendre les poursuites des créanciers. On fit casser ses lettres de répit, son répit.

    En matière féodale, souffrance donnée au vassal par le seigneur pour lui rendre foi et hommage, ou pour remplir d'autres devoirs.

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