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r

nf (èr)
  • 1La dix-huitième lettre de l'alphabet et la quatorzième des consonnes. Une R majuscule.

    Dans la nouvelle épellation, r se prononce re et est masculin. Un r.

  • 2R. dans les livres d'église, signifie répons, et, dans une ordonnance médicale, recipe, c'est-à-dire prenez.
  • 3R dans la numération romaine valait 80 ; avec un trait au-dessus, R valait 80000.

REMARQUE

1. Dans l'ancienne langue, en des mots où entre l'r, tels que meurtrier, ouvrier, on ne comptait que deux syllabes ; il en était de même dans les secondes personnes du pluriel des conditionnels : Elle n'est pas fort bonne, et vous devriez tâcher.... [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Cela a duré jusqu'au commencement du XVIIe siècle. Cependant, dès le XIVe siècle, on voit des cas où la prononciation qui est la nôtre se montre déjà : Se je me suis pené d'ouir ce murtrier. [Du Guesclin] Cure n'ai de traïtre ne de nul murtrier. ib. 2594]

2. D'après Ménage, les substantifs en oir se prononçaient oi : mouchoi, tiroi, etc.

3. D'après Bouhours, l'eur des noms en eur qui font au féminin euse, se prononçait eû, dans la conversation : un flatteux. Ménage, qui conteste la généralité de cette remarque, reconnaît qu'on dit toujours rieux, pour rieur : Les rieux ne sont pas de son côté.

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4R en numismatique signifie revers.
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