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ramollir

vt (ra-mo-lir)
  • 1Rendre mou. Ramollir de la cire.

    Terme de fauconnerie. Ramollir un oiseau, redresser son pennage avec une éponge trempée.

  • 2 Fig. Rendre mou, énerver soit le corps, soit l'âme. L'oisiveté ramollit les courages. [Vaugelas, Q. C. V, 2] On a même écrit que Sésostris fut le premier à ramollir, après ses conquêtes, les moeurs de ses Égyptiens, dans la crainte des révoltes. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Vous avez beau ramollir son corps dans l'inaction, vous n'en rendez pas son entendement plus flexible. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
  • 3Se ramollir, vpron Devenir mou. Cette même chaleur a si fortement agi sur les neiges, qu'elles se sont extrêmement ramollies. [Saussure, Voir Alpes, dans POUGENS]

    Fig. Que son coeur ne se ramollisse pas en écrivant des choses si tendres. [Bossuet, Lett. 133]

    Son coeur s'est ramolli, se dit d'un homme qui s'est relâché de sa première sévérité.

  • 4 Fig. et familièrement. Devenir imbécille, par allusion au ramollissement du cerveau

REMARQUE

Ramollir a pris par l'usage une acception qui le confond avec amollir.

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