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rançonner

vt (ran-so-né)
  • 1Mettre à rançon. Le Prince noir rançonna du Guesclin.
  • 2 Terme de mer. Relâcher, moyennant composition, un bâtiment marchand capturé. J'ai été fort surpris d'apprendre.... que vous ayez eu la hardiesse d'arrêter et de rançonner des vaisseaux hollandais porteurs des passeports du roi, Colbert à Panetié, 3 sept. 1678. De là il se mit à piller ou à rançonner tous les vaisseaux qui sortaient des ports de la Chine, ou qui voulaient y entrer. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
  • 3Exiger de force ce qui n'est point dû. Louis XII fut le premier des rois qui mit les laboureurs à couvert de la rapacité du soldat, et qui fit punir de mort les gendarmes qui rançonnaient le paysan. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Les ennemis avaient tout rançonné du Var à la rivière d'Argan et à la Durance. [Voltaire, Précis du siècle de Louis XV]
  • 4Exiger de quelqu'un plus qu'il ne faut pour une chose. Sur la route d'Italie, on rançonne assez durement les passagers. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] On voyage avec beaucoup de sûreté dans toute la Grèce : on trouve des auberges dans les principales villes et sur les grandes routes ; mais on y est rançonné sans pudeur. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis] Il ne faut rançonner personne ; mais vous savez bien que le prix des pratiques n'est pas celui des étrangers. [Genlis, Théât. d'éduc. March. de modes, sc. 7]
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