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rasséréner

vt (ra-sé-ré-né. La syllabe ré prend un accent grave quand la syllabe qui suit est muette : je rassérène, excepté au futur et au conditionnel : je rassérénerai)
  • 1Rendre serein. Monarque souverain dont la force inconnue Rassérène les cieux ou fait grossir la nue. [Brébeuf, Phars. IV]
  • 2 Fig. Rendre la sérénité morale. Tant bien sut dire et prêcher, que la dame, Séchant ses yeux, rassérénant son âme, Plus doux que miel à la fin écouta. [La Fontaine, Richard.]

    Rasséréner le visage, mettre la sérénité sur le visage. Aux pleurs de la pitié j'ai trempé mon courage ; Cette source, nouvelle à mon front étonné, A lavé sa souillure et l'a rasséréné. [Ponsard, Lucrèce, II, 1]

  • 3Se rasséréner, vpron Devenir serein. Dès que le ciel se fut rasséréné.

    Fig. Le duc de Beauvillier se rasséréna, et se mit à me parler de la conduite que le duc de Bourgogne devait se proposer à l'armée. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

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