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ratisser

vt (ra-ti-sé)
  • 1Ôter en raclant la superficie d'une chose. La prétendue croix miraculeuse dont nous avons parlé dans l'éloge de Fléchier, et contre laquelle il donna une lettre pastorale, avait été érigée par un berger que le prélat fit sortir de son diocèse ; on ratissait le bois de cette croix comme une relique. [D'alembert, Éloges, Fléchier, note 10] J'ai supprimé le lavage dans ma fabrique [de sucre], et je me borne à faire couper les collets et les radicules, et à faire ratisser ou nettoyer la surface des betteraves avec un couteau. [Chaptal, Instit. Mém. acad. scienc. t. I, p. 362] On y voyait autrefois [à la cathédrale de Clermont] le tableau de la conversion de saint Paul, un des meilleurs de Lebrun ; on l'a ratissé avec la lame d'un sabre. [Chateaubriand, Voir à Clermont.]

    Populairement et fig. On vous en ratisse, vous n'aurez pas ce dont il s'agit, la chose n'est pas pour vous. On vous en ratisse, On vous en ratissera. [Vadé, Nicaise, sc. 17]

  • 2Il se dit pour râteler. Ratisser les allées d'un jardin.
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