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ravalé, ée

part. passé (ra-va-lé, lée) de ravaler
  • 1Abaissé, rabaissé. Un capuchon ravalé sur les yeux.

    Des bas ravalés, des bas tombant sur les talons.

    Terme de chasse. Un cerf a la jambe ravalée quand les os en sont très abaissés vers le talon.

  • 2 Fig. Bas, abject. Va, porte cette crainte à des coeurs ravalés. [Corneille, Pertharite, roi des Lombards]

    Il se dit du sort, de la condition. Dans mon sort ravalé je sais vivre en princesse. [Corneille, Théodore et Héraclius] Les possédés qu'on séparait du peuple fidèle, tant à cause que leur état, qui les soumettait au démon, avait quelque chose de trop ravalé ou de trop suspect.... [Bossuet, Expl. de la messe, 2] Tous les dehors du vice y sont spécieux [chez les grands] ; mais le fond, encore une fois, y est le même que dans les conditions les plus ravalées : tout le bas, tout le faible et tout l'indigne s'y trouvent. [La Bruyère, IX]

    Des termes ravalés, des termes bas. N'oublierez-vous jamais ces termes ravalés ? [Corneille, La veuve]

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3 Terme de jardinage. Raccourci, rogné. Les treilles, moins ravalées par la taille que la vigne en souche. [H. de Parville, Journ. offic. 30 déc. 1873, p. 8259, 1re col.]
4Sur les côtes de la Manche, saumon ravalé, saumon qui a perdu sa fraîcheur. Au milieu des beaux échantillons [de saumons] qui miroitaient de fraîcheur, il s'en trouvait deux qui étaient ravalés. Avranchin, 6 févr. 1876]
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