rebéquer (se)
vpron (re-bé-ké. La syllabe bé prend un accent grave quand la syllabe qui suit est muette : je me rebèque ; excepté au futur et au conditionnel : je me rebéquerai)
- Terme familier. Répondre et tenir tête à un supérieur.
M. Simon, auteur d'une traduction du Nouveau Testament que M. le Cardinal de Noailles et M. de Meaux condamnèrent par des instructions pastorales.... il se rebéqua par des remontrances
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Sa fatuité [de Lanjamet] se rebéquait à l'écart en insolence, mais ménagée avec art, quand il n'était pas content des gens
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Il se prend neutralement.
J'eus un peu de peine à passer à la profession, parce que je rebéquais trop aux affronts
. [J. Bruslé, Lucien en belle humeur, t. I, p. 181, dans POUGENS]Chacun rebèque, et je vous avertis Que, si la chose en cet état demeure....
[Voltaire, Droit du seigneur, I, 5]Son oeil [de Mlle Gaussin qui jouait Zaïre] noir, tendre et bien fendu, Sa voix et sa grâce intrinsèque Ont mon ouvrage défendu Contre l'auditeur qui rebèque
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]
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