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reconnu, ue

part. passé (re-ko-nu, nue) de reconnaître
  • 1Dont on s'est remis dans l'esprit l'image, l'idée. Reconnu par ses amis.
  • 2Admis comme vrai. Il est reconnu que la terre tourne et non le soleil. Enfin, conclut-on, refuser de souscrire à une vérité si authentiquement reconnue, ce serait une révolte, un attentat insoutenable. [Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 326] Il n'y avait que le duc de Bourgogne dont la haine fût assez reconnue pour qu'il fût suspect d'avoir conseillé le crime [assassinat du duc d'Orléans]. [Duclos, Oeuv. t. III, p. 30]
  • 3Avoué, confessé. Des fautes si sincèrement reconnues et dans la suite si glorieusement réparées. [Bossuet, Oraisons funèbres]
  • 4Qui a été déclaré posséder une certaine qualité. Il y eut 14040 citoyens qui furent confirmés dans leurs priviléges, et reconnus pour véritables Athéniens. [Rollin, Histoire ancienne]

    Qui a été déclaré authentiquement fils d'un tel. Le duc Alphonse d'Est.... avait épousé une simple citoyenne de Ferrare, nommée Laura Eustochia, dont il avait eu trois enfants avant son mariage, reconnus par lui solennellement en face de l'Église. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] L'enfant naturel reconnu ne pourra réclamer les droits d'enfant légitime. [Code Napoléonien]

  • 5Récompensé. Cette faveur si pleine et si mal reconnue, Par un mortel reproche à tous moments me tue. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]
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