rembruni, ie
part. passé (ran-bru-ni, nie) de rembrunir
- 1Devenu brun, plus brun.
Elle avait ce teint rembruni qui plaît tant quand il plaît
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Ils [des tableaux] ne me plaisent point du tout ; la couleur en est très rembrunie
. [Voltaire, Candide, ou L'optimiste]D'un pourpre rembruni l'étrangère teinture Couvre ses vêtements....
[Delille, Énéide]Terme de zoologie. Se dit d'un corps dont la couleur tire sur le brun foncé ou noirâtre.
De petites plumes couleur d'or, qui font un bon effet sur ce fond rembruni
. [Buffon, Oiseaux] - 2 Fig. Rendu triste, sombre.
De tableaux sérieux quelque fois rembrunie, L'imagination, pour égayer sa cour, Permet aux ris légers d'y paraître à leur tour
. [Delille, L'imagination]Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies
. [Hugo, Les orientales]Familièrement. Un air rembruni, un air sombre et triste.
Un petit homme dont la mine était aussi dédaigneuse que rembrunie
. [Genlis, Veillées du château t. III, p. 436, dans POUGENS]
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