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rencogner

vt (ran-ko-gné)
  • 1 Terme familier. Pousser, serrer quelqu'un dans un coin. Je fus surpris de voir venir à moi, au sortir du cabinet du roi, Madame la Dauphine avec qui je n'avais aucune privance, m'environner et me rencogner en riant avec cinq ou six dames de sa cour plus familières. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Bosquiat s'approchait de Turbilly, et le rencognait bientôt dans la croisée la plus voisine de la porte. [L'abbé Morellet, Mém. t. I, p. 76, dans POUGENS]

    Fig. Rencogner ses larmes, faire effort pour ne pas pleurer. Jusqu'à ce que Mme la duchesse d'Orléans ayant repris ses esprits et surmonté son embarras et son dépit, elle fit effort pour rencogner ses larmes. [Saint-simon, t. VIII, p. 295, édit. CHÉRUEL.]

  • 2Se rencogner, vpron S'enfermer. Puis Euphémon, d'un air tout réchigné, Dans son logis soudain s'est rencogné. [Voltaire, Enf. prod. I, 5] Le chevalier se rencogne je ne sais où. [Caraccioli, Lett. récréat. et mor. t. II, p. 43, dans POUGENS]
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