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renié, ée

part. passé (re-ni-é, ée) de renier
  • Duquel on a déclaré, contre la vérité, qu'on ne le connaît pas. [Jésus] trahi par un des siens, renié par l'autre et abandonné par tous. [Pascal, Pensées]

    Par exagération. Il est renié de Dieu et des hommes, se dit d'un très méchant homme.

    Un chrétien renié, celui qui a abandonné sa foi.

    Un moine renié, un moine qui a renoncé à ses voeux. Le marquis de Montebéon eut pour adjoint, pour marier M. de Mantoue, un autre Italien subalterne, théatin renié. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Dans cette locution, un chrétien renié, un moine renié, il ne faut pas croire que renié prenne une signification active, comme cela a été dit, et soit au lieu de qui a renié. Renié conserve son caractère passif : estre renié, se renier (voy. l'historique de RENIER) s'est dit pour renoncer à sa foi ; d'où le participe passif renié.

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