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rentier, ière

nm et nf (ran-tié, tiè-r')
  • 1Celui, celle qui a des rentes constituées sur l'État ou sur quelque communauté. Les rentiers assemblés au nombre de plus de trois mille, tous bourgeois et vêtus de noir, avaient créé douze syndics pour veiller, disaient-ils, sur les prévarications du prévôt des marchands. [Retz, Mémoires] Et ce visage enfin plus pâle qu'un rentier, à l'aspect d'un arrêt qui retranche un quartier. [Boileau, Satires] Comme son projet principal a été de calculer la mortalité des rentiers, et qu'en général les rentiers à vie sont des hommes d'élite dans un État, on ne peut pas en conclure pour la mortalité du genre humain. [Buffon, De la vieillesse et de la mort]
  • 2Bourgeois qui vit de son revenu, sans négoce, ni industrie. Un gros rentier.

    Rentier viager, celui qui vit d'une rente viagère. Après le célibat ecclésiastique et le célibat militaire, l'un de profession et l'autre d'usage, il en est un troisième de convenance, introduit par le luxe, c'est celui des rentiers viagers. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

  • 3Autrefois, celui, celle qui devait des rentes seigneuriales. Cette seigneurie avait beaucoup de rentiers et de rentières.
  • 4Un rentier, rôle des rentes qui étaient dues à un seigneur.
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