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restaurant, ante

adj. (rè-stô-ran, ran-t')
  • 1Qui restaure, qui répare les forces. Aliment restaurant. Potion restaurante.

    nm C'est un bon restaurant que le vin.

    Particulièrement. Consommé fort succulent. Le père tout tremblant le fait reposer ; on lui fait prendre des restaurants. [Voltaire, Histoire de Jenni, ou Le sage et l'athée]

    Fig. Chacune de vos conquêtes est mon restaurant. [Voltaire, Correspondance]

  • 2Établissement d'un restaurateur. Tenir un restaurant. Dans la rue des Poulies s'ouvrit en 1765 le premier restaurant, qui fut ensuite transféré à l'hôtel d'Aligre ; c'était un établissement de bouillons, où il n'était pas permis de servir des ragoûts comme chez les traiteurs, mais où l'on donnait des volailles au gros sel, des oeufs frais, etc. ; Boulanger, le maître, avait pris pour devise, copiant l'Évangile : Venite ad me omnes qui stomacho laboratis, et ego vos restaurabo. [Éd. Fournier, Paris démoli, introd. p. XXXIX]

    Restaurants des pieds humides, nom populaire des cuisines en plein vent des halles et marchés de Paris.

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