retombé, ée
part. passé (re-ton-bé, bée)	 de retomber
- 1Qui a fait une seconde chute.Fig. Prince, vous savez mal combien charme un courage Le plus frivole espoir de reprendre un volage, De le voir, malgré lui dans nos fers retombé, Échapper à l'objet qui nous l'a dérobé . [Corneille, La toison d'or]Les voilà retombés en main sûre et chrétienne [les princes de Conti et de la Roche-sur-Yon, dont leur mère léguait l'éducation à Mme de Longueville] . [Sévigné, 5 fév. 1672]Eh bien, maman, nous voilà donc retombés dans les contes de fées ? [Genlis, Veillées du château t. II, p. 22, dans POUGENS]
- 2Tombé après s'être élevé. Un petit parvenu retombé n'inspire pas une grande considération . [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
- 3Redevenu malade. Mes divins anges, je suis un peu retombé ; mais Tronchin dit toujours que je me relèverai . [Voltaire, Correspondance]
- 4 nm Terme de danse. Un retombé, chute du corps par son propre poids, après qu'on s'est élevé de terre.
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