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retranché, ée

part. passé (re-tran-ché, chée) de retrancher
  • 1Séparé d'un tout. Pour l'ordinaire [à Rome] on ne comptait plus les prisonniers parmi les citoyens, et on les laissait aux ennemis comme des membres retranchés de la république. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Le tronc toujours vif que les branches retranchées laissaient en son entier. [Bossuet, ib. II, 12] Un mois retranché du cours de nos études n'est pas digne de nos regrets. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants] Un homme banni de son pays et retranché de la société. [Mme de Tencin, Oeuv. t. IV, p. 153, dans POUGENS]
  • 2Défendu par des fortifications. Camp retranché. Bien qu'ils combattissent dans un lieu retranché naturellement et avantageux pour de l'infanterie, LA CHAPELLE-MILON, Relation de la campagne de Rocroi.

    Fig. Savez-vous, ô prédicateurs, que ce divin conquérant [Jésus] veut régner sur les coeurs par votre parole ? mais ces coeurs sont retranchés contre lui. [Bossuet, Oraisons funèbres] Tirésias dans un profond silence Devait toujours se tenir retranché ; Mais il sent peu la triste conséquence De son récit.... [Malfil. Narcisse, II]

  • 3Que retranché, voir QUE 2, n° 5.
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