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ric-à-ric

loc. adv. (ri-ka-rik)
  • Terme familier. Avec une exactitude rigoureuse. Ayant du rituel qui lui servait de route, Récité ces mots ric-à-ric. [Boursault, Lett. nouv. t. II, p. 273, dans POUGENS] On ne compte guère ric-à-ric avec la fortune ; et, quand elle veut bien réparer ses torts, on les oublie. [Mme de Grignan, à Mme d'Uxelles, 12 févr. 1703, dans SÉV. t. X, p. 481, éd. RÉGNIER] Çà, marchandons ric-à-ric ; chacun y est pour son compte. [Gherardi, Théât. ital. t. I, p. 177] Je fais dans un pic-nic, Passer par l'alambic Six pintes ric-à-ric. [Piron, Chans.]

    Il signifie aussi avec lésinerie, en donnant, en payant le moins qu'on peut. Il n'est pas généreux, il paye ric-à-ric. Tout est [dans l'armée] sous la loi de l'ancienneté et de l'ordre du tableau ; on se dit qu'il n'y a qu'à dormir et à faire ric-à-ric son service, et regarder la liste des dates. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

REMARQUE

Ric à ric s'écrit avec ou sans tirets ; l'Académie le donne avec tirets à ric-à-ric, et sans tirets à payer.

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