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ris [1]

nm (rî)
  • 1Synonyme de rire 2. Ce ris dédaigneux qu'excitent les personnes simples, lorsqu'on leur voit croire des choses impossibles. [Bossuet, Oraisons funèbres] Le sage n'a jamais parlé avec plus de sens que lorsqu'il a dit dans l'Ecclésiaste, qu'il réputait le ris une erreur, et que la joie était une tromperie. [Bossuet, Sermons] Elle [l'ode] peint les festins, les danses et les ris. [Boileau, L'art poétique] Elle [l'altération des traits] est plus grande dans un ris immodéré, que dans la plus amère douleur. [La Bruyère, I] Je doute seulement que le ris excessif convienne aux hommes qui sont mortels. [La Bruyère, XI] Le ris malin.... c'est la joie de l'humiliation d'autrui. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] [Elles] S'approchaient, me montraient avec un ris farouche. [Ducis, Macbeth] Défigurant son beau visage par des ris aussi forcés que bruyants. [Genlis, Ad. et Th. t. I, p. 89, dans POUGENS]

    Ris de saint Médard, ris niais, contraint. D'un ris de saint Médard il lui fallut répondre. [Régnier, Satires]

    Un ris qui ne passe pas le noeud de la gorge, ris contraint.

  • 2Ris sardonique, voir RIRE 2, n° 3.
  • 3Ris de Pâques, bon conte que les prédicateurs avaient coutume de faire à leur auditoire le jour de Pâques.
  • 4 nm pl. Divinités qui, chez les anciens, présidaient à la gaieté ; en cet emploi il prend une majuscule. Que dirais-je des traits où les Ris sont logés, Des yeux aux brillantes merveilles... ? [La Fontaine, Psyché, I, p. 84]
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