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rochet [1]

nm (ro-chè ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des ro-chè-z éclatants ; rochets rime avec traits, succès, paix, etc.)
  • 1Surplis à manches étroites, que portent les évêques et plusieurs autres ecclésiastiques. Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il [le chantre] te ravisse encor le rochet et la mitre ? [Boileau, Le lutrin] M. d'Embrun se soutint très dignement contre la prétention du nonce Altoriti, qui lui disputa l'Excellence et le rochet découvert devant lui. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Dammartin, le voyant un jour [le cardinal Balue] en rochet et en camail faire une revue, dit au roi [Louis XI] : Sire, je vous supplie de m'envoyer à Évreux ordonner des prêtres. [Duclos, Oeuv. t. II, p. 371] Les profès [chez les jésuites] ont renoncé à toute dignité ecclésiastique ; ils ne peuvent accepter la crosse, la mitre ou le rochet que du consentement du général. [Diderot, Opinions des anciens philosophes]
  • 2Les rochets, les évêques. Je me flatte que le triste événement de la mort de M. le Dauphin arrêtera, pour quelque temps, la guerre des rochets et des robes noires [les parlementaires]. [Voltaire, Correspondance]
  • 3Se dit des mantelets de cérémonie des pairs d'Angleterre.
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