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rouillé, ée

part. passé (rou-llé, llée, ll mouillées) de rouiller
  • 1Qui est couvert de rouille. Des armes rouillées. Je suis assez semblable aux girouettes qui ne se fixent que quand elles sont rouillées. [Voltaire, Correspondance] Qu'un soc longtemps rouillé brille dans le sillon. [Delille, Les Géorgiques, traduction de Virgile]

    Fig. Arme rouillée, chose qui n'a plus d'effet, de puissance. Tu devrais savoir que cette arme rouillée [l'accusation d'athéisme] dont tes pareils [de Needham] se sont tant de fois servis, est aujourd'hui aussi abhorrée qu'inutile. [Voltaire, Quest. miracles, 3e lettre.]

  • 2 Fig. Qui a perdu sa force, son éclat, comme du fer rouillé. On ne peut être moins rouillé que vous l'êtes ; vos lettres font nos délices. [Sévigné, à Guitaut, t. VII, p. 341, édit. RÉGNIER.] Lauzun [revenu de l'armée à la cour] fit l'homme rouillé et l'aveugle qui ne discerne pas deux pas devant lui. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Quoique je sois un peu rouillé sur ces matières-là [l'article Géométrie de d'Alembert]. [Voltaire, Correspondance]
  • 3Couleur de rouille.

    Crachats rouillés, crachats expectorés au début, à la fin de la pneumonie.

  • 4Attaqué par la rouille, maladie végétale. De l'avoine rouillée.
  • 5 nm Un rouillé, nom spécifique d'un labre.
  • 6 nf Une rouillée, phalène de l'aubépine.
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