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rétention

nf (ré tan-sion ; en vers, de quatre syllabes)
  • 1Action de retenir. La rétention ou l'empreinte de ces idées dans la mémoire. [Descartes, De l'homme.]

    Terme de jurisprudence. Droit de rétention, faculté, accordée à certains créanciers, de retenir la chose qui est entre leurs mains, jusqu'à parfait payement de ce qui leur est dû.

  • 2Action de retenir un chiffre pour le joindre aux chiffres qui doivent venir après. Tu sais, comme en opérant par la plume [dans les calculs], on est à tout moment obligé de retenir ou d'emprunter les nombres nécessaires, et combien d'erreurs se glissent dans ces rétentions et emprunts, à moins d'une très longue habitude. [Pascal, Mach. arithm.]
  • 3Réservation, réserve. Rétention d'une pension sur un bénéfice.
  • 4 Terme de palais. La rétention d'une cause, l'action des juges qui, décidant que la connaissance d'une cause leur appartient, la retiennent.

    On dit dans le même sens : un arrêt de rétention.

    La rétention d'une cause se dit aussi de la décision par laquelle une cause est retenue, conservée au rôle et en son rang.

  • 5 Terme de médecine. Accumulation d'une substance solide ou liquide dans les conduits destinés à son excrétion, ou dans le réservoir qui est naturellement destiné à la contenir, mais où elle ne devrait séjourner que momentanément. Le repos, les passions de l'esprit, les excrétions et rétentions, École de Salerne, Préface, dans POUGENS.

    Rétention d'urine, ou, simplement, rétention, accumulation de l'urine dans la vessie. Un vice de conformation dans la vessie me fit éprouver durant mes premières années une rétention presque continuelle. [Rousseau, Les confessions]

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