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séant, ante [2]

adj. (sé-an, an-t')
  • Qui sied, qui est convenable. Ils ont pensé que l'orgueil était bien séant à la dignité. [Guez de Balzac, Ariste, ou De la cour] M. de la Mothe le Vayer fait voir que séant se dit fort bien des habits, il en donne pour exemple : Ce court manteau n'est pas séant à un homme de la sorte. [Vaugelas, Remarques sur la langue française] Oyez si mon esprit conçoit une prière, Séante dans ma bouche, et digne de mon père. [Rotrou, Hercules mourant] Il faut [au théâtre] placer les actions où il est plus facile et mieux séant qu'elles arrivent. [Corneille, 2e disc. trag.] La mieux séante et la plus jeune d'ans De la cité.... [La Fontaine, Cal.] Rufin.... marcha avec un train plus superbe qu'il n'était séant à un particulier. [Fléchier, Histoire de Théodose le Grand]
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