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sévir [1]

vi (sé-vir)
  • 1Agir avec rigueur contre les personnes. Il est imprudent de sévir, à moins qu'en sûreté l'on ne puisse punir. [Crébillon, Catilina, IV, 1] À quoi servent les lois, si vous vous mettez à leur place, et si vous sévissez pour des crimes inconnus ? [Diderot, Lettres à Sophie Voland] Sachant en pareil cas comme les choses se passent, et que l'usage est de sévir contre les libraires en ménageant les auteurs. [Rousseau, Les confessions]

    Agir avec rigueur contre les choses. Il faut sévir contre cet abus, contre ce genre de crimes. Nous avons déjà sévi contre le fanatisme ridicule et scandaleux qu'ils [les jansénistes] cherchaient à répandre par leurs convulsions ; que ne sévissons-nous aussi contre les intrigues sourdes qu'ils font jouer pour exciter du trouble ? que ne sévissons-nous contre l'acharnement avec lequel ils violent sans cesse la loi du silence, en disant toujours qu'il faut se taire ? [D'alembert, Oeuv. t. V, p. 224]

  • 2 Terme de palais. Il se dit d'un supérieur à l'égard d'un inférieur ; d'un père à l'égard de son fils, etc. Maltraiter, user de violence.
  • 3Exercer des ravages, en parlant d'un fléau. La peste sévissait en Égypte.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

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