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saturé, ée

part. passé (sa-tu-ré, rée) de saturer
  • 1 Terme de chimie. On dit qu'un corps est saturé d'un autre, lorsqu'il est combiné avec toute la quantité possible de celui-ci. [Thenard, Traité de chim. t. I, p. 21, dans POUGENS]

    Eau de chaux saturée, eau dans laquelle on a mis la quantité de chaux vive qu'elle peut dissoudre.

    Air saturé d'humidité, air qui ne peut en recevoir davantage.

  • 2 Fig. Être saturé d'une chose, en être rassasié.

    Le public est saturé de ce genre d'ouvrages, on en a tant publié qu'il ne veut plus en lire, en acheter.

    Marché saturé de telle denrée, marché où elle surabonde.

  • 3Être saturé d'un sentiment, en avoir l'âme pleine, en jouir pleinement. Je partis de Turin la bourse légèrement garnie, mais le coeur saturé de joie, et ne songeant qu'à jouir de l'ambulante félicité à laquelle je bornais désormais tous mes projets. [Rousseau, Les confessions] Alors, saturé de sentiments affectueux et tendres, et n'étant susceptible d'aucun autre, je ne voyais dans ces aigres sarcasmes que le mot pour rire. [Rousseau, ib.]
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