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satyre [1]

nm (sa-ti-r')
  • 1 Terme de la religion des Grecs et des Romains. Demi-dieu qui habitait les bois et qui avait des jambes et des pieds de bouc. Au fond d'un antre sauvage, Un satyre et ses enfants Allaient manger leur potage Et prendre l'écuelle aux dents. [La Fontaine, Fables] Les satyres sortaient des forêts pour danser autour de lui. [Fénelon, Télémaque]

    Dans l'antiquité, petites statues qui représentaient des satyres, et qui, s'ouvrant, servaient de boîtes. Il [Tristram Shandy, de Sterne] ressemble à ces petits satyres de l'antiquité qui renfermaient des essences précieuses. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

  • 2 Fig. et familièrement. Homme cynique, très adonné aux femmes. Il voulut un peu patiner, galanterie provinciale qui tient plus du satyre que de l'honnête homme. [Scarron, Le Roman comique] Heudicourt, le fils, était une espèce de satyre, fort méchant et fort mêlé dans les hautes intrigues galantes. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Un vieux satyre, usé de débauche. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]
  • 3Grand singe anthropomorphe. Le satyre ou l'homme des bois, qui, par sa conformation, paraît moins différer de l'homme que du singe. [Buffon, Quadrupèdes] Nos voyageurs font sans façon des bêtes sous les noms de pongos, de mandrills, d'orang-outangs, de ces mêmes êtres dont, sous le nom de satyres, de faunes, de sylvains, les anciens faisaient des divinités. [Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes]
  • 4Genre de lépidoptères diurnes, créé par Latreille aux dépens des papilio de L.
  • 5Champignon nommé aussi phallus.
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