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seau

nm (sô ; la prononciation populaire est siô ; au XVIe siècle, Bèze dit : " on prononce seo, un e fermé s'entend avec o et ne fait qu'un son ; ne prononcez pas siau comme les Parisiens)
  • 1Vaisseau ordinairement en bois ou en zinc, qui sert à puiser et porter de l'eau. Deux seaux alternativement Puisaient le liquide élément. [La Fontaine, Fables] Tant de seaux d'eau que j'ai tirés au puits pour elle. [Molière, Le bourgeois gentilhomme] Ô toi [Muse].... Qui, par les traits hardis d'un bizarre pinceau, Mis l'Italie en feu pour la perte d'un seau. [Boileau, Le lutrin] Vous avez proposé de donner aux maisons de la ville [Paris] l'eau qui leur manque, et de nous sauver de l'opprobre et du ridicule... de voir des femmes enfermées dans un cerceau oblong porter deux seaux d'eau, pesant ensemble trente livres, à un quatrième étage. [Voltaire, L'homme aux quarante écus]

    Seaux de la ville ou seaux à incendie, seaux dont on se sert pour porter de l'eau dans les incendies.

  • 2Il se dit de vaisseaux de toute sorte de matière propres à contenir de l'eau. Un seau de faïence, de porcelaine.

    Seau à la colle, petit vase de bois dans lequel les colleurs trempent le bout de leurs pinceaux.

  • 3Quantité de liquide contenue dans un seau. Un seau de vin. Quelques-uns furent d'avis de jeter deux ou trois seaux d'eau sur les combattants, et le remède eût peut-être réussi. [Scarron, Le Roman comique]
  • 4Familièrement et par exagération. Il pleut à seaux, il pleut très fort. Les femmes en temps de sécheresse portaient les statues des dieux après avoir jeûné ; elles marchaient pieds nus, les cheveux épars, et aussitôt il pleuvait à seaux, comme dit Pétrone. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]
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