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semondre

(se-mon-dr') L'Académie dit qu'il n'est usité qu'à l'infinitif ; le fait est que la plupart des temps sont tombés en désuétude ; cependant on peut employer le présent au singulier : je semons, tu semons, il semond ; le futur semondrai, le conditionnel semondrais, et l'imparfait je semonnais, avec toutes leurs personnes), v. a.

Terme qui vieillit.

  • 1Convier à une cérémonie, à un acte public, à une réunion, à un rendez-vous. Son hôte n'eut pas la peine De le semondre deux fois. [La Fontaine, Fables] Quand les rois semonnaient pour le service du fief militaire leurs vassaux directs, cela s'appelait le ban. [Chateaubriand, dans le Dict. de DOCHEZ.]

    Semondre quelqu'un de sa parole, de sa promesse, le sommer de sa parole, de sa promesse. [Dictionnaire de l'Académie Française]

  • 2 Par extension, exciter. De peur que cet objet, qui le rend hypocondre, à faire un vilain coup ne me l'allât semondre. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps]
  • 3Réprimander. Aceste, levant son ami, Qui jurait en diable et demi, Se mit tout bas à le semondre. [Scarron, Virgile travesti]
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