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siéger

vi (sié-jé. Le g prend un e devant a et o : siégeant, siégeons ; l'é reste aigu même quand la syllabe qui suit est muette : je siége, je siégerai, etc. bien que la prononciation fasse entendre un è ouvert)
  • 1Tenir le siége pontifical ou épiscopal. Tel pape siégea tant d'années.
  • 2Il se dit des juges, des tribunaux, etc. La cour de cassation siége à Paris.
  • 3Il se dit de la place qu'on occupe dans une assemblée délibérante. Les avocats cessèrent de plaider, comme le parlement avait quelquefois cessé de rendre la justice ; ils semblaient plus en droit que le parlement de sus pendre leurs fonctions ; car les juges font serment de siéger, et les avocats n'en font point de plaider. [Voltaire, Histoire du parlement de Paris] L'obstacle des titres serait faible, parce que ces titres, ne donnant presque d'autre fonction que de siéger au sénat, pourraient être supprimés sans inconvénient. [Rousseau, Considérations sur le gouvernement de Pologne et sur sa réformation projetée]

    Occuper le fauteuil dans une assemblée délibérante, dans un tribunal, comme président, comme juge.

  • 4 Fig. Être, se trouver. C'est là que siége le mal.

REMARQUE

Dans les éditions du Dictionnaire de l'Académie de 1696, de 1718 et de 1740, siéger n'a que la signification : occuper le siége pontifical ; et on note qu'il vieillit. Dans l'édition de 1762, on efface cette note, et on ajoute à l'ancienne signification celle qui est relative aux tribunaux : Le tribunal siége en tel endroit.

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