Voir les citations avec "solécisme"

solécisme

nm (so-lé-si-sm')
  • 1Faute contre la syntaxe. Sur ce qui est observé que l'usage favorise souvent des solécismes, M. Chapelain dit qu'alors ces solécismes sont des élégances. [Vaugelas, Remarques sur la langue française] Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. [Boileau, L'art poétique] Combien de lettres supprimées par la prononciation, mais dont la suppression dans l'écriture serait un solécisme ! [D'olivet, Ess. gramm. I, 7] Tant pis pour qui ne fait pas de solécisme en parlant [dans la conversation] ; on pourrait dire que ces personnes-là lisent toujours et ne parlent jamais. [D'alembert, Oeuv. t. III, p. 153] Quelquefois à la langue, en dépit du purisme, Ose faire présent d'un heureux solécisme, Scandale du grammairien. [Delille, La conversation]
  • 2 Fig. et familièrement. Faute quelconque. Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. [Molière, Les femmes savantes] Il est parlé, dans les anciens auteurs, de solécismes en fait de gestes. [Vigneul-marville, Mél. d'hist. et de litt. p. 100]
  • rechercher