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sorbonique [2]

nf (sor-bo-ni-k')
  • Une des trois thèses que les bacheliers étaient obligés de soutenir en personne pendant leur licence, et qui devait être soutenue dans la maison de Sorbonne. Dans cette thèse, le répondant argumentait pendant douze heures consécutives contre tout venant. Le sujet de son discours [du card. de Soubise] pour la clôture des sorboniques en 1739 était : Combien il est avantageux aux rois et aux gouvernements que les peuples soient éclairés. [D'alembert, Él. du card. de Soubise.] L'origine des sorboniques vient d'un certain cordelier qui, ayant été refusé à une thèse, demanda à entrer en lice et à soutenir la discussion contre tout venant et sur toutes sortes de sujets depuis huit heures du matin jusqu'à huit heures du soir ; depuis ce temps tout candidat est obligé de subir cet exercice, très convenable à une poitrine de cordelier, mais qu'on a adouci par ce qu'on appelle le bouillon ; ce sont deux heures d'intervalle qu'on accorde au soutenant pour dîner ; mais alors quelqu'un monte en chaire et dispute pour tenir en haleine l'assemblée ; cette espèce de gymnastique théologique se renouvelle tous les deux ans par un discours d'apparat. [Bachaum. Mém. secr. 6 juill. 1770]
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