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soudard ou soudart

nm (sou-dar ; le t ou le d ne se lie pas)
  • Terme familier. Homme qui a longtemps servi à la guerre et qui en a les habitudes ; il se prend en mauvaise part, soit par moquerie, soit pour exprimer la grossièreté ou la barbarie. Ta maison et tes biens saccagés des soudards. [Régnier, Épîtres] Onc ne fut un meilleur soudart. [Scarron, Virgile travesti] Le drôle fit un trait de franc soudart ; Car aux faveurs d'une belle il eut part, Sans débourser, escroquant la chrétienne. [La Fontaine, Femme avare.] Après cela, ne vous figurez pas que je sois un soudard sans âme, comme vous paraissez le croire. [Ch. de Bernard, la Femme de quarante ans, § 3]

    Fig. Tous les amours y mettent [dans mon gîte] garnison ; En vrais soudards ils y faisaient esclandre. [Béranger, Métemps.]

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SOUDARD. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Chascun de ses souldars [de Jacques d'Artevelle] avoit pour jour quatre gros de Flandres pour ses fraiz et pour ses gages. [J. le Bel, Vrayes chroniques, t. I, p. 128]

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