soulevé, ée
part. passé (sou-le-vé, vée) de soulever
- 1Levé à une petite hauteur. Un fardeau soulevé avec beaucoup de peine.
- 2Agité par le vent, par la tempête. La mer soulevée.
Fig.
Ce fleuve soulevé roulant sur nous son onde
. [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat]Le dépit, la vengeance, et la honte et l'amour De mes sens soulevés disposent tour à tour
. [Voltaire, Brutus] - 3En proie à l'insurrection.
L'empereur Anastase, contraint de se renfermer dans son palais contre les fureurs d'un peuple soulevé
. [Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 5]Substantivement.
Ils [les Autrichiens] laissèrent les soulevés [de Gènes] se rendre maîtres de la porte Saint-Thomas et de la porte Saint-Michel
. [Voltaire, L. XV, 21] - 4Dont l'indignation est excitée.
Les gens de bien sont terriblement soulevés
. [Bossuet, Lett. quiét. 52]Rome, contre les rois de tout temps soulevée
. [Racine, Bérénice]
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