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strige

nf (stri-j')
  • Vampire, génie malfaisant et nocturne. On lit dans la Gazette de Bessarabie : Les revenants occupent toujours une grande place dans l'imagination du peuple moldave.... les striges sont des morts qui se lèvent de leurs tombeaux dans la nuit qui précède le jour de la Saint-André, et qui vont, portant leur tombe sur leur tête, visiter leurs anciennes habitations, Monit. univ. 7 avr. 1868, p. 491, 3e col. L'Académie écrit stryge.

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- HIST. XIIIe s. Tele se fait moult regarder Par son blanchir, par son farder, Qui plus est laide et plus est pesme Que pechié mortel en quaresme ; Tele est hideuse comme estrie, Tele est vielle, noire et restrie, Qui plus est gente c'une fée, Quant ele est painte et atifée. [Gautier de Coincy, les Miracles de la sainte Vierge, p. 471 éd. abbé Poquet.] Dont maintes gens par leur folies Quident estre par nuit estries. [Le roman de la Rose] Estrie, fée, lamia. [Gautier de Coincy, ib.]

XIVe s. Strix, estrie. [Escallier, Vocabulaire latin-français 2393]

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