sublimité
nf (su-bli-mi-té)	 
- 1Qualité de ce qui est placé en haut (sens propre peu usité). Nous honorons leurs reliques [des martyrs], dit saint Augustin, jusqu'à les placer sur la sublimité du divin autel . [Bossuet, 3e avert. 9]
- 2Qualité de ce qui est sublime. La sublimité des pensées, du langage. La sublimité de cette science. Montrons dans un prince admiré de tout l'univers ce qui fait les héros : valeur, magnanimité, bonté naturelle, voilà pour le coeur ; vivacité, pénétration, grandeur et sublimité de génie, voilà pour l'esprit . [Bossuet, Oraisons funèbres]Prévenu comme vous l'êtes que le style simple n'est point susceptible de sublime, vous croyez qu'il ne peut y avoir là de vraie sublimité . [Boileau, Réflexions critiques sur Longin]Content d'avoir montré dans un seul genre la richesse et la sublimité de son esprit . [Vauvenargues. Max. CCLXV]
- 3Exaltation dans la spiritualité. Ceux qui recherchent des sublimités exorbitantes, sans preuve, sans témoignage, sans exemple, sans autorité . [Bossuet, Instructions sur les états d'oraison]Dans ces étranges sublimités on [le mystique] passe tranquillement les dix et les vingt ans, sans seulement penser à lui [Jésus-Christ] ni à aucun de ses états . [Bossuet, ib. II, 5]On a pu remarquer ici [chez le nouveau mystique] une autre sublimité, c'est-à-dire une autre ignorance et un autre égarement de sa nouvelle contemplation . [Bossuet, ib. II, 13]
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