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subordonné, ée

part. passé (sub-or-do-né, née) de subordonner
  • 1Qui est dans un ordre de dépendance. C'est aux hommes subordonnés à se contraindre ; les rois ne s'y croient pas obligés. [Duclos, Oeuv. t. II, p. 119]

    Substantivement. Cet homme est dur envers ses subordonnés.

  • 2Il se dit des choses. Il ne faut pas s'imaginer que le ministre [Jurieu] en veuille seulement aux rois ; car son principe n'attaque pas moins toute autre puissance publique, souveraine ou subordonnée. [Bossuet, 5e avert. 32] Il y a une prudence humaine qui n'est point contraire à la sagesse évangélique, pourvu qu'elle lui soit subordonnée. [Bourdaloue, Instruct. choix d'un état de vie, Exhort. t. II, p. 438] De grands tribunaux subordonnés les uns aux autres. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Tout intérêt est chez vous subordonné à la vertu. [Voltaire, Correspondance]
  • 3 Terme de grammaire. Proposition subordonnée, celle qui, par la syntaxe, dépend d'une proposition antécédente. Un autre défaut, c'est de construire une suite de propositions successivement subordonnées les unes aux autres. [Condillac, Art d'écr. I, 7]

    Substantivement. La subordonnée se lie à la principale.... [Condillac, ib. I, 7]

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