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subordonner

vt (sub-or-do-né)
  • 1Établir un ordre de dépendance de l'inférieur au supérieur. Tous les hommes seraient nécessairement égaux, s'ils étaient sans besoins ; la misère attachée à notre espèce subordonne un homme à un autre homme. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] Leur système [des jésuites], dont, à la vérité, ils ne se vantent pas trop hautement, mais qui ne paraît que trop dans leur conduite et dans leurs écrits, serait de réduire ou de subordonner, s'il leur était possible, toute l'autorité qui est sur la terre, à la seule autorité spirituelle. [D'alembert, Oeuv. t. v, p. 174]
  • 2En parlant des choses, y établir un ordre de dépendance. La syntaxe subordonne certaines propositions à d'autres. C'est subordonner la peinture à la poésie que de la consacrer à des sujets traités par les grands poëtes. [Staël, Corinne, ou l'Italie]
  • 3Se subordonner, vpron Accepter la dépendance d'un supérieur. Il se subordonna volontairement à un officier moins ancien que lui.
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