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substitué, ée

part. passé (sub-sti-tu-é, ée) de substituer
  • 1Mis en place de. Le changement dans le vivre et une nouvelle nourriture substituée aux fruits de la terre. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Valère substitué à sa place [Collatin, consul] au retour d'une expédition.... [Bossuet, ib. III, 7] Les rois convoquaient les états généraux substitués aux anciens parlements de la nation. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Le parlement est-il substitué aux états généraux ? [Voltaire, Correspondance]
  • 2Biens substitués, biens transmis par substitution.

    nm Le substitué, celui qui est héritier par substitution. Si, dans la substitution pupillaire, le testateur craint que le substitué ne dresse des embûches au pupille. [Montesquieu, L'esprit des lois]

  • 3 nm Terme d'administration militaire. Celui qui a un substituant dans l'armée.

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SUBSTITUÉ.
2Ajoutez : La législation des États romains immobilise, à titre de majorats substitués, les galeries de statues et de tableaux entre les mains des grandes familles. [J. Dumesnil, Hist. des amat. français, III, 45]
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