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suffoqué, ée

part. passé (su-fo-ké, kée) de suffoquer
  • 1Qui perd la respiration. Suffoqué par un air brûlant. [Lors de l'éruption du Vésuve] Pline se lève appuyé sur deux valets, et, dans le moment, tombe mort, suffoqué apparemment par l'odeur de la fumée. [Rollin, Histoire ancienne]

    Par extension. Le sein suffoqué de sanglots, sans couleur, presque inanimée. [Marmontel, Contes moraux]

    Fig. J'en suis tout suffoqué, j'en éprouve colère, indignation. La malheureuse enfant, suffoquée de colère, tomba sur son lit sans pouvoir proférer une parole. [Genlis, Veillées du château t. I, p. 28, dans POUGENS]

  • 2Qui meurt par suffocation. Fauste convaincue fut suffoquée dans le bain. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]

    Viandes suffoquées, la chair des bêtes dont on n'a point fait sortir le sang.

  • 3Intercepté, coupé, arrêté. Le bien Bon a quelquefois des disputes avec Mlle de Méri.... elle ne finit plus, elle le pousse, il se sent suffoqué par un torrent de paroles. [Sévigné, 12 juill. 1675] Quelle fortune étranglée, suffoquée [du chevalier de Grignan, qui devenait infirme] ! [Sévigné, 6 juill. 1689] Je me trouve suffoquée par l'obligation de payer tout à l'heure cinq mille francs. [Sévigné, 22 janv. 1690]
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