Voir les citations avec "suppliant, ante"

suppliant, ante

adj. (su-pli-an, an-t')
  • 1Qui supplie. Suppliante et prosternée au pied des autels. Archias, ayant appris que Démosthène, retiré dans l'île de Calaurie, s'était rendu suppliant dans le temple de Neptune. [Rollin, Histoire ancienne] Je fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant. [Chénier, le Mendiant.]

    Il se dit, dans le même sens, des choses. Ne rougis point de prendre une voix suppliante. [Racine, Phèdre] Son maintien suppliant, ses remords, ses malheurs. [Delille, Paradis perdu] Ses regards presque suppliants lui demandaient une réponse favorable. [Staël, Corinne, ou l'Italie]

  • 2 nm et f Celui, celle qui supplie. Si, contre notre usage, Il faut d'un suppliant emprunter le visage.... [Racine, Mithridate] La piété envers les étrangers, le respect pour les suppliants, le caractère inviolable qu'imprimait la mort aux volontés dernières. [Marmontel, Oeuvr. t. IX, p. 315]

    Fig. Ses mains tremblantes serraient les miennes, et je puis dire que ses beaux yeux étaient en suppliants attachés sur les miens. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]

  • 3Particulièrement, il s'est dit des personnes qui présentaient une requête pour obtenir quelque grâce en justice ou auprès du souverain ; aujourd'hui on dit requérant.
  • rechercher