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suppression

nf (su-prè-sion ; en vers, de quatre syllabes)
  • 1Action de supprimer. La suppression d'une circonstance dans un exposé. La suppression d'un emploi. Je vois qu'il a, le traître, empaumé son esprit, Qu'à ma suppression il s'est ancré chez elle. [Molière, L'école des femmes] La suppression des fêtes convenait plus aux pays protestants qu'aux pays catholiques. [Montesquieu, L'esprit des lois] La suppression de la comédie de Moncrif était pour lui un véritable succès, et d'autant plus agréable, que cette suppression, en donnant de l'importance à l'ouvrage, et le condamnant en même temps à l'obscurité, mettait l'auteur à couvert des traits de la critique et de la satire. [D'alembert, Éloges, Moncrif.]

    Édit de suppression, édit qui éteignait ou supprimait un impôt, une charge.

  • 2 Terme de jurisprudence. Suppression de part ou d'enfant, voir PART 1. Les coupables.... de recélé ou de suppression d'un enfant.... seront punis de la réclusion, Code pén. art. 345.

    Suppression d'état, crime qui consiste à supprimer les preuves de l'état civil d'une personne. Le délit de suppression d'état. [Code civil]

  • 3 Terme de médecine. Suspension d'une évacuation accoutumée. Suppression de transpiration. Suppression de la menstruation, des hémorrhoïdes, des lochies. La suppression d'urine diffère de la rétention, parce que dans la suppression il n'y a pas de sécrétion par les reins.

    Il se dit aussi d'une affection cutanée dont l'éruption avait déjà commencé. Suppression de la rougeole, de la scarlatine.

    Absolument, une suppression, la suppression du flux menstruel.

  • 4Ancien terme de chimie. Feu de suppression, feu qui se fait en couvrant un vaisseau et ce qu'il renferme de sable, sur lequel on met des charbons allumés, afin que la matière reçoive de la chaleur par-dessus et par-dessous.
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