surplus
nm (sur-plû ; l's se lie : un sur-plû-z inattendu)
- 1Ce qui est en plus, l'excédant d'une quantité.
Par là s'établit en quoi consiste l'usure, puisque la loi détermine clairement que c'est le surplus, ce qui se donne au-dessus du prêt, ce qui excède ce qui est donné
. [Bossuet, Usure.]Si on disait qu'il [un financier en sa maison de campagne] envoie au marché le surplus de ce qu'il faut de légumes pour sa table et celle de ses gens
. [Saint-foix, Ess. Paris, Oeuv. t. IV, p. 68, dans POUGENS] - 2Reste.
Ainsi mon père Éson recouvra sa jeunesse ; Mais oyez le surplus
. [Corneille, Médée]Vous savez le surplus, Et je vous en ferais des récits superflus
. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste]Pour ce qui est du surplus des difficultés
. [Bossuet, Lett. 92] - 3Au surplus, loc. adv. Au reste, d'ailleurs. Il a quelques défauts, mais au surplus il est honnête homme.
Au surplus, pour ne te point flatter, Je te donne à combattre un homme à redouter
. [Corneille, Le Cid]Pour le surplus, même signification.
REMARQUE
Les puristes du XVIIe siècle condamnaient au surplus : M. de la Mothe le Vayer n'est pas d'avis que l'on bannisse au surplus... cependant ce mot n'est plus du tout en usage, VAUGEL. Rem. not. Th. Corn. t. II, p. 655. dans POUGENS.
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